La criminalité informatique englobe un large éventail d'activités illégales impliquant des ordinateurs et des réseaux. Ces crimes peuvent être classés de plusieurs manières, et il existe un certain chevauchement entre les catégories. Voici quelques types clés :
1. Crimes contre les ordinateurs : Ceux-ci ciblent le système informatique lui-même, dans le but de l’endommager, de le perturber ou de le désactiver.
* Attaques de logiciels malveillants : Cela implique l'utilisation de logiciels malveillants tels que des virus, des vers, des chevaux de Troie, des ransomwares et des logiciels espions pour infecter les ordinateurs et les réseaux. Les virus se répliquent, les vers se propagent indépendamment, les chevaux de Troie se déguisent en logiciels légitimes, les ransomwares cryptent les données exigeant une rançon pour leur diffusion et les logiciels espions surveillent l'activité des utilisateurs.
* Attaques par déni de service (DoS) et par déni de service distribué (DDoS) : Ceux-ci submergent un système informatique ou un réseau de trafic, le rendant indisponible pour les utilisateurs légitimes. Les attaques DDoS utilisent plusieurs ordinateurs compromis (un botnet) pour amplifier l'attaque.
* Piratage : Accès non autorisé aux systèmes ou réseaux informatiques. Cela peut aller de simples tentatives de recherche de vulnérabilités à des intrusions sophistiquées conçues pour voler des données ou prendre le contrôle du système. Cela implique souvent d’exploiter des vulnérabilités logicielles.
* Injection SQL : Cette attaque cible les sites Web basés sur une base de données en injectant du code SQL malveillant dans les champs de saisie, permettant ainsi aux attaquants de manipuler ou de voler des données de la base de données.
* Phishing : Cela implique de tenter d'inciter les utilisateurs à révéler des informations sensibles (telles que des mots de passe et des détails de carte de crédit) via des e-mails trompeurs, des sites Web ou d'autres formes de communication.
2. Crimes utilisant des ordinateurs : Ceux-ci utilisent les ordinateurs comme outils pour commettre d’autres crimes.
* Cyberharcèlement : Utiliser la communication électronique pour harceler, menacer ou intimider quelqu'un.
* Fraude en ligne : Cela inclut divers stratagèmes visant à tromper des individus ou des organisations à des fins de gain financier. Les exemples incluent le vol d’identité, la fraude par carte de crédit, la fraude aux enchères en ligne et la fraude aux avances de frais (par exemple, les escroqueries aux princes nigérians).
* Exploitation des enfants : L'utilisation d'ordinateurs pour créer, distribuer ou posséder du matériel pédopornographique.
* Vol de propriété intellectuelle : La copie, la distribution ou l'utilisation illégale de matériel, de logiciels ou de secrets commerciaux protégés par le droit d'auteur. Cela inclut le piratage et la contrefaçon de logiciels.
* Crimes financiers : Celles-ci impliquent l'utilisation d'ordinateurs pour commettre des délits financiers, tels que le blanchiment d'argent, la fraude en valeurs mobilières et l'évasion fiscale.
* Cyberterrorisme : Utilisation d’ordinateurs et de réseaux pour perturber des infrastructures critiques ou causer des dommages généralisés. Cela peut impliquer des attaques contre des réseaux électriques, des institutions financières ou des systèmes gouvernementaux.
3. Crimes facilités par les ordinateurs : Il s’agit de crimes rendus plus faciles ou plus efficaces grâce à l’utilisation des ordinateurs.
* Violations de données : Accès non autorisé et vol de données sensibles personnelles ou d’entreprise. Cela implique souvent du piratage ou de l’ingénierie sociale.
* Spammage : Envoi d'e-mails massifs non sollicités, souvent à des fins publicitaires ou de phishing.
* Extorsion en ligne : Menacer de révéler des informations sensibles ou de causer un préjudice à moins qu'un paiement ne soit effectué.
Cette liste n’est pas exhaustive et de nouveaux types de délits informatiques apparaissent constamment à mesure que la technologie évolue. Les définitions juridiques et les sanctions associées à ces crimes varient également selon les juridictions. Les frontières entre ces catégories peuvent également être floues, un seul acte pouvant potentiellement relever de plusieurs classifications.
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