Code de chiffrement, ou plus précisément algorithmes de chiffrement , sont des fonctions mathématiques qui transforment des données lisibles (texte brut) en un format illisible (texte chiffré). Cette transformation est régie par une clé secrète, indispensable à la fois au chiffrement et au déchiffrement des données. L’algorithme lui-même est généralement connu du public ; la sécurité repose sur le secret de la clé.
Pensez-y comme à une serrure et une clé :
* L'algorithme est le mécanisme de verrouillage : C'est le processus de brouillage des données. Tout le monde peut voir comment fonctionne la serrure (l'algorithme est public), mais il ne peut pas l'ouvrir sans la clé.
* La clé est la clé : Cette information secrète est ce qui déverrouille les données. Sans la bonne clé, il est pratiquement impossible de déchiffrer le texte chiffré.
Il existe différents types d'algorithmes de chiffrement, classés en fonction de plusieurs facteurs :
* Chiffrement à clé symétrique : Utilise la même clé pour le cryptage et le déchiffrement. C'est plus rapide mais nécessite un échange de clé sécurisé (transmission de la clé au destinataire sans interception). Les exemples incluent AES (Advanced Encryption Standard) et DES (Data Encryption Standard).
* Chiffrement à clé asymétrique (cryptographie à clé publique) : Utilise deux clés :une clé publique pour le cryptage et une clé privée pour le déchiffrement. La clé publique peut être largement distribuée, tandis que la clé privée doit rester secrète. Cela résout le problème d’échange de clés du chiffrement symétrique. Les exemples incluent RSA et ECC (Elliptic Curve Cryptography).
* Algorithmes de hachage : Ces algorithmes créent une fonction à sens unique ; ils transforment les données en une chaîne de taille fixe (hachage) impossible (ou extrêmement difficile) à inverser pour obtenir les données d'origine. Ceux-ci sont principalement utilisés pour la vérification de l'intégrité des données (garantissant que les données n'ont pas été falsifiées) et le stockage des mots de passe (stockage d'un hachage du mot de passe au lieu du mot de passe lui-même). Les exemples incluent SHA-256 et MD5.
L'aspect "code" ne concerne généralement pas un code secret au sens traditionnel du terme (comme un chiffre de substitution). Le chiffrement moderne repose sur des opérations mathématiques complexes et implique souvent de grands nombres et des algorithmes sophistiqués. Le terme « code » est parfois utilisé de manière vague dans ce contexte, mais il est plus précis de les appeler algorithmes ou chiffrements.
|